


















Un road trip en SUV

En Floride, aux USA, Car is King. C’est incroyable comme tout est fait pour la voiture dans ce pays. Les autoroutes ont 6 voies pour chaque sens, tous les commerces ont un mode « Drive », supermarché, pharmacie, liquor store, et meme … les écoles !
True story : les parents viennent récupérer leurs enfants en ne sortant pas de leur voiture. Les enfants attendent sous des numéros sur un trottoir.
Les voitures sont énormes, gonflées en hauteur, en largeur, en nombre de roues et pour finir l’essence n’est pas chère.
Dans notre Ford Edge (équivalant d’un 3008), on avait l’air de petits coqs. Nous avions une autre bonne raison de prendre une voiture « familiale ». Nous sommes désormais 4 pour ce voyage. Alma fait sa première traversée d’océan pour notre plus grand bonheur.
Après une traversée tout en douceur et l’arrivée tardive à l’hôtel a Miami Beach, tout le monde se réveille à 3h30 grâce au « Jet lag ». Les parents achètent leur tranquillité avec « La reine des neiges 2 ». Mais l’avantage c’est qu’on peut aller voir le levé de soleil. L’étape à Miami est rapide : Plage, vélo, musée des enfants. Pour cette dernière visite, on choisit de se déplacer en bus.
Aux États Unis, il y a une différence notable avec l’Europe, l’éco-anxiété fait probablement moins de ravage au pays de Joe Biden que chez nous. Après un beau périple en bus, nous avons du marcher 15 minutes au bord d’un autoroute avec une poussette pour arriver au musée. La majorité de la vaisselle est à usage unique, la climatisation est omniprésente et le transport en commun le plus développé est clairement l’avion. On sent moins la pression sociale verte.
Les chats d’Hemingway

On quitte rapidement Miami pour aller dans l’archipel des Keys. Pleins de petites îles reliées par un pont et … des « fuckings huge » pilonnes électriques. Incroyable le décalage entre la nature belle, les eaux turquoises et ces cicatrices de béton et de câbles.
On dort dans des bungalows sur l’eau, très sympas sur deux îles différentes, dont Key West, l’île orientale des Keys. On voit des biches sauvages, des pélicans, des dauphins, une tortue, des coqs, et … des chats
La vieille ville de Key West est pleine de charme avec des maisons en bois typiques, mélange de caraïbe et d’élégance américaine. Hemingway y termina sa vie, sa maison est désormais un musée rempli de chats ayant 6 doigts. On mange des sandwiches au homard, de la tarte au citron vert et on découvre le No Name Pub. Le bar est décoré de billets de 1 dollar. Il y en aurait 300.000. On vous laisse calculer combien cela représente (spoiler, c’est pas compliqué). Le burger y est succulent.
On reprend la route pour découvrir la mangrove et les parcs des Everglades. Avant d’aborder la vie des alligators, petite digression pécuniaire. La vie aux États Unis est « fucking expensive ». A part l’essence tout est cher.
Resto standard à 4 —> 100$
Activité standard —> 100$
Sortie en bateau collectif de 3h —> 250$
Logement 8+ Booking pour 4 —> 250€/nuit
Et vas-y que je te rajoute des taxes de service, des pourboires, …
Tout compris à 4, avion inclut, prévoir 700-900€/ jour sur une période de 11 jours.
Au pays des Miccosukees

Les Everglades c’est une énorme étendue de mangroves, de canaux et d’alligators. La faune est très présente. On a admiré des alligators enfants et adultes, un serpent, des ahingas, des lézards… et fait de l’Air Boat.
C’est le petit bateau dans les films avec l’énorme hélice d’avion à l’arrière qui glisse sur l’eau dans la mangrove. On a eu le droit à un pilote mi écossais, mi indien miccosukee. Il nous a expliqué que sa tribu n’avait jamais été battue par les Gringos car les chevaux se sont toujours enlisés dans les marais et ont finit en nourriture pour les reptiles. Il n’était pas peu fier. Le premier chef, Buffalo Tiger, a même négocié avec Fidel Castro pour faire reconnaître sa souveraineté sur le plan international, finalement obtenue auprès du président US de l’époque.
Quelques balades sur les pontons, l’eau est partout. C’est un sujet très intrigant, mais la Floride que l’on a admiré est plate. Pas de sommets, pas de montages, pas de collines, même pas de dunes.
Avec de l’eau partout.
Heureusement que le niveau des océans ne change pas, sinon on part ouvrir un magasin de bottes !
On dort dans un motel à l’ancienne avec piscine et petits déjeuners copieux
Florida’s spirit à Fort Myers Beach

On arrive à notre dernière étape, celle un peu improvisée. On ne voulait pas faire trop de route, pas trop loin de Miami et au bord de la mer. On se rabat sur Fort Myers Beach, situé en face de l’île de Sanibel, connue pour être l’île des coquillages.
On a eu de la chance avec la météo depuis le début du trip et ça continue pour notre plus grand bonheur. On passe ces 4 jours dans un cadre idyllique. Appartement pas si cher haut standing. Mais on se rend compte qu’il y a beaucoup de chantiers dans la zone, et beaucoup de destructions. Enfait l’ouragan Ian est passé il y a 2 ans et a fait des dégâts énormes et plus d’une centaines de mort. La cote se remet à peine de son passage, c’est impressionnant. On est aux États Unis et malgré tout la nature reste la plus forte. Cela explique probablement les tarifs un peu plus compétitifs dans la zone.
On alterne plages de coquillages et observations de la faune avec notamment un lamantin et des dauphins à quelques mètres pour notre dernière baignade. Quelle chance !
Palmiers, sable blanc, grosses voitures et pintes de café. On est dans les clichés mais ça nous plait.
Un dernier burger pour la route au Ford’s Garage de Cape Coral et on repart.
Coucou à la petite famille. Quelles belles photos et la description de votre séjour. Cela fait rêver. Je vous embrasse. Christine
J’aimeJ’aime