POUR INFO AU PÉROU :
- Les jeunes étudiants n’hésitent pas à aborder les touristes pour parler avec eux en anglais devant une caméra, comme demandé par leur professeur. Ils ne vont pas être déçus d’avoir « Marion, Saimon and their wonderful bristish accent » dans leur film.
- On mange du cuy ; c’est-à-dire du cochon dinde
- Dans la région de Trujillo, il existe une race de chiens sans poil! La température de leur corps étant plus chaude que la normale, les poils ne poussent pas.
SINON DE NOTRE CÔTÉ :
Buenos días amigos,
Ce n’est pas sans émotion que nous rédigeons le dernier article d’une grande lignée. La semaine 26, on l’appréhendait et nous y voilà déjà ! A l’heure où résonnent dans nos têtes des airs comme « voilàaaaa c’est fini … » ou « this is the end » on prend notre plus belle plume pour vous raconter notre dernier « lundi au soleil ». Durant cette dernière semaine nous n’avons pas chômé.
Tout d’abord … Le fameux challenge ! Pour la fin de notre voyage, nous avions quand même envie de marquer le coup. On a donc longuement hésité entre plusieurs options : faire un concours de gobages de cuyes (cochons dinde), boire le plus d’Inca Kola à la suite ou … faire l’ascension d’un volcan. Et bien, une fois n’est pas coutume, nous avons choisi l’option sportive ! Il s’agira donc du volcan Chachani qui se situe dans la région d’Arequipa et qui culmine à 6075 mètres.
L’ascension s’effectue en deux jours : une première journée pour arriver au camp de base et la seconde pour faire l’ascension jusqu’au sommet. Le premier jour, nous ne marcherons que 2h pour atteindre le camp de base (5100 m d’altitude). Les montagnes environnantes font penser à la palette d’un peintre avec des dégradés de rouge, de jaune et de gris. Nous sommes sur le territoire des roches basaltiques, du souffre et du sable volcanique. Les hommes ne sont pas les bienvenus et nos organismes commencent à le ressentir ! Nous arrivons finalement au camp de base où notre guide daigne à peine se présenter. Nous déduirons juste que son père devait être fan de Nicolas Sirkis et sa mère aussi drôle qu’ Édouard Balladur.
Après une nuit rude, nous débutons l’ascension à 2h00 du matin. Il fait un froid de canard et le vent est très fort. On marche dans le noir pendant 3 heures avant que le soleil ne se lève : on se croirait alors dans Deep Impact ! L’altitude se fait alors fortement ressentir ! Nous y passerons tous, que ce soit par les étourdissements, les nausées, le mal de crâne ou le mal de ventre. On continue, on résiste et on arrive finalement au bout de ces 5 heures et demi de marche… pour rester 2 minutes au sommet! Mais franchement, vu l’amabilité de notre guide qui est équivalente à un manche à balai, nous sommes fiers de nous !
La descente se fera plus tranquillement et nous regagnerons Arequipa tous sains et saufs et surtout fiers d’avoir relevé le défi. Le lendemain, on récupère, on en profite pour visiter la ville et notamment le musée de Juanita. Juanita, c’est une jeune fille Inca qui a été retrouvée il y une vingtaine d’années dans les glaces du mont Nevado Ampato. Elle avait été sacrifiée par les Incas et offerte ainsi aux Dieux de la montagne. Sa momie a été conservée par la glace et peut désormais être observée dans le dit-musée. C’est assez impressionnant et on est plutôt contents de ne pas avoir fini comme elle, sous la glace, lors de notre ascension.
Deuxième étape phare de cette semaine : Huacachina. Changement radical d’ambiance lorsque nous arrivons dans cette oasis au milieu des dunes de sable ! Vous avez bien entendu, ici on troque les bâtons de rando et les sous-pull en mérinos pour des tongs et une planche de sandboard ! On se laisse même tenter par une balade en buggy dans les dunes; à fond les manettes comme disent les jeunes (et oui nous sommes désormais de vieux chameaux, surtout Lug qui fête ce jour ses 29 ans). Il n’y a pas grand chose à y faire de plus mais c’est un stop agréable avant de rejoindre Paracas et les Islas Ballestas.
Ces dernières sont vulgairement appelées « les Galapagos du pauvre ». Elles se situent au large de Paracas et abritent une faune très riche : lions de mer, otaries, pingouins et oiseaux en tout genre. Nous avons un peu l’impression d’être des touristes asiatiques, entassés sur notre bateau, à mitrailler de photos les pauvres mammifères, mais nos âmes d’enfants sont comblées !
Après un stop rapide à Lima et des adieux déchirants avec Luz y Paulina, nous partons en bus vers notre dernière escale : Trujillo. Le trajet s’effectue en bus et dure près de 9h. Après avoir quitté les faubourgs tentaculaires de Lima, nous traversons un paysage irréel. Nous sommes à quelques centaines de mètres de la côte et nous errons dans les dunes hautes et sauvages. La terre est dénuée du moindre ornement végétal, le ciel est emplît d’une brume qui ne nous quittera pas durant tout le trajet. Ici les corbeaux volent de dos pour ne pas voir le désespoir ambiant et lorsque, sur la route, des ouvriers déclenchent d’importants feux sur le bord de route, on débarque en pleine guerre du golfe et ses champs pétrolifères !
Ce paysage nostalgique renforce naturellement le sentiment pressant que ce voyage se termine bientôt ! On se remet à penser à toutes ces différentes ambiances vécues : la chaleur du Vietnam, les neiges de la Grande Muraille, les couchers de soleil australiens ou encore la fraîcheur des nuits andines. Mais bon, ne cédant pas entièrement à la nostalgie, nous préférons nous concentrer sur cette fameuse dernière étape.
Située au nord du Pérou, la ville de Trujillo, est surtout célèbre pour ses vestiges pré-colombiens de la culture Chimú (à prononcer « Chimou ». Ces derniers ne connaissaient pas les vertus constipatoires du riz): les ruines de Chan Chan. C’est assez impressionnant et cela renforce notre sentiment sur l’incroyable patrimoine culturel du Pérou.
On effectue la visite le matin puis on déguste un premier (et dernier !) ceviche. On entre dans une dernière cathédrale, on déambule une dernière fois dans les rues remplies de maisons coloniales, on achète nos derniers souvenirs, on prend notre dernier bus de nuit, on boit notre dernier Inca Kola, et on prend notre dernier avion.
CLAP DE FIN
BON LUNDI À TOUS ET MAINTENANT ON PEUT LE DIRE, A TRÈS VITE !
Hé bien ça y est, finie la grande lecture de vos aventures ! Décidément un élégant récit, ponctué de réflexions souvent drôles (j’ai pas tout validé non plus…) et d’anecdotes touchantes sur les cultures rencontrées. Les photos sont comme qui dirait époustouflantes, le dernier épisode donne vraiment envie de retourner au Pérou !
Et n’oubliez pas que le travail c’est la santé (c’est important la santé) héhé !
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Merci mon petit Niels. C’est très sympa. A+
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Un grand bravo pour ce blog bien sympa à lire… Dommage pour vous que ce soit terminé et dommage pour nous de ne plus pouvoir en profiter !
A tte, bon courage pour le retour…
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Luckyxela = Alex Lamy… 😉
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C’est l’occasion de vous remercier pour avoir tenu la promesse d’un article par semaine!
Le rendez vous du lundi m’a toujours apporté le sourire, vos photos étaient toutes plus belles plus les unes que les autres et vos anecdotes nous faisaient bien rire! Et puis vous nous avez épaté avec vos exploits physique !
Bravo pour tous ces kilomètres parcouru !
Il nous tarde de vous retrouver, a très très vite!
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Salut Marie A ! Sans tous vos commentaires et messages, tout au long de ce voyage, je ne sais pas si la promesse aurait été tenue. Merci à vous.
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Nos lundi vont être bien tristes maintenant sans vos très belles photos et vos commentaires. Même le ciel est de mon avis, depuis que vous êtes rentrés il n’arrête plus de pleuvoir. Nous n’avons pas avec Thierry laisser de messages mais nous avons, grâce à vous, suivi avec beaucoup de fidélité vos pérégrinations et apprécié vos prouesses. Vous avez su nous faire rêver et pour cela nous vous remercions. Maintenant effectivement nous pouvons vous dire A BIENTOT et vous souhaiter une très bonne rentrée. Nous vous embrassons. Et encore bravo pour votre blog
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❤ ❤ ❤
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🙂
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